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A

Adélard Godbout

Adélard Godbout (1894-1956)

Description

Source : Auteur inconnu, Adélard Godbout (vers 1935), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P1000,S4,D83,PG43. Licence : domaine public.

Agronome de formation, Joseph-Adélard Godbout est premier ministre du Québec de juin à août 1936 et de 1939 à 1944. Le gouvernement qu’il dirige entre 1939 à 1944 est connu pour l’adoption de mesures progressistes, dont l‘octroi du droit de vote aux femmes (1940) et l’adoption de la Loi sur la fréquentation scolaire obligatoire (1944). Son appui à la conscription pendant la Seconde Guerre mondiale lui fait perdre beaucoup d’appuis et contribue à la défaite électorale de son parti en 1944. Il poursuit sa carrière en politique provinciale jusqu’en 1948, puis est nommé sénateur en 1949.


Adrien Arcand

Adrien Arcand (1899-1967)

Description

Source : Auteur inconnu, Adrien Arcand (1938), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P833,S1,D12. Licence : domaine public.

Adrien Arcand est l’une des principales figures de l’antisémitisme et du fascisme au Québec. Il est particulièrement actif sur la scène politique québécoise dans les années 1920 et 1930, alors que l’on observe une montée du fascisme en Europe. Durant cette période, il fonde plusieurs quotidiens antisémites dans lesquels il couvre Adolf Hitler d’éloges. Il participe aussi à la campagne de boycottage des magasins juifs et fonde un parti politique ouvertement antisémite qui réunit quelques milliers de partisans.  


Alphonse Desjardins

Alphonse Desjardins (1854-1920)

Description

Source :  J. E. Livernois Ltée, Alphonse Desjardins (vers 1900), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P560,S2,D1,P1725. Licence : domaine public.

Alphonse Desjardins travaille pendant 20 ans en tant que journaliste avant de devenir sténographe à la Chambre des communes en 1892. Il est cependant surtout connu pour le rôle majeur qu’il a joué dans le développement du mouvement coopératif au Québec. Il fonde la première Caisse populaire Desjardins en 1900. Avec le soutien de son épouse Dorimène, il met en place 154 caisses au Québec et en Ontario entre 1907 et 1915. Il effectue ce travail colossal dans ses temps libres puisqu’il conserve son emploi de sténographe jusqu’à sa retraite en 1917.


André Laurendeau

André Laurendeau (1912-1968)

Description

Source : Auteur inconnu, André Laurendeau, 1912-1968 (1944), Bibliothèque nationale et archives du Québec, P833,S1,D898. Licence : domaine public.

L’intellectuel et journaliste André Laurendeau est surtout connu en tant que directeur de L’Action nationale et rédacteur en chef de journal Le Devoir. Ardent défenseur du nationalisme canadien-français, ses nombreux articles et livres participent à la diffusion de ces idéaux et à la consolidation du néonationalisme. Il défend les intérêts des Canadiens français en menant une campagne contre la conscription en 1942, puis en agissant à titre de co-président de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme dans les années 1960.


Antoine Labelle

Antoine Labelle (1833-1891)

Description

Source : Auteur inconnu, Antoine Labelle (entre 1889 et 1891), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P428,S3,SS1,D44,P178. Licence : domaine public.

Antoine Labelle incarne le mouvement de colonisation au Québec à la fin du 19e siècle. Devenu curé de Saint-Jérôme en 1868, il tente de favoriser le développement de la région des Laurentides. Il s’investit avec détermination dans plusieurs projets et parvient notamment à faire arriver le « P’tit train du Nord » à Saint-Jérôme en 1876. Il est aussi nommé sous-ministre de l’agriculture et de la colonisation en 1888. Ses projets sont cependant paralysés par la vive opposition à laquelle il fait face, tant de la part des politiciens que des hommes d’Église, ce qui le pousse à se retirer de la vie politique. 


Antoine-Aimé Dorion

Sir Antoine-Aimé Dorion (1818-1891)

Description

Source : William James Topley, Hon. Antoine Aimé Dorion, Ministre de la justice, b. Jan. 17, 1818 - d. May 31, 1891 (1873), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3461511. Licence : domaine public.

L’avocat et politicien libéral radical Antoine-Aimé Dorion est député au parlement de la province du Canada sous la bannière du Parti rouge de 1854 à 1867. Il s’oppose vivement à la fédération canadienne puisqu’il considère que le projet proposé ne donne pas suffisamment d’autonomie aux provinces par rapport au gouvernement fédéral. Après la formation de la fédération canadienne, il demeure député du parti libéral fédéral jusqu’en 1874, date à laquelle il est nommé juge de la Cour du banc de la reine de la province de Québec.


Arthur Buies

Arthur Buies (1840-1901)

Description

Source : J.E. Livernois, Arthur Buies (vers 1880), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P560,S2,D1,P1584. Licence : domaine public.

Journaliste et homme de lettres, Arthur Buies s'oppose au clergé et à la politique canadienne conservatrice. Il critique notamment l’état du système scolaire qu’il juge responsable du retard qu’accuse la société canadienne-française en matière de développement. Membre de l’Institut canadien, Buies écrit des essais polémiques, fonde plusieurs journaux dans lesquels il défend le républicanisme et la laïcité et publie des ouvrages de géographies. À la fin de sa carrière, il devient agent de colonisation.


B

Billy Diamond

Billy Diamond (1949-2010)

Description

Source : The Canadian Press, Billy Diamond (1976), La Presse canadienne, CP2595006. Licence : image utilisée avec la permission de la Presse canadienne, tous droits réservés.  

Politicien autochtone de la nation crie, Billy Diamond est l’un des principaux acteurs et signataires de la Convention de la Baie-James (1975). Chef de bande de 1970 à 1976, il a aussi été l’un des fondateurs du Grand conseil cri du Québec, président de la Commission scolaire crie, président de la compagnie d’aviation Creebec Air, et président de la Commission du logement cri. Billy Diamond a travaillé tout au long de sa vie afin d’améliorer les conditions d’existence des membres de sa nation.


Brian Mulroney

Brian Mulroney (1939-)

Description

Source : Chuck Mitchell/CP Photo, Brian Mulroney (1990), La Presse canadienne, CP2872270. Licence : image utilisée avec la permission de La Presse canadienne, tous droits réservés.

Avocat, homme d’affaires et politicien, Brian Mulroney devient chef du Parti conservateur en 1983 et il occupe le poste de premier ministre du Canada de 1984 à 1993. Son gouvernement procède notamment à de nombreuses privatisations dans les services publics ainsi qu’à la signature de l’ALENA. On se souvient également de ses deux tentatives infructueuses de faire adhérer le Québec à la Constitution canadienne de 1982. Brian Mulroney démissionne en 1993 et retourne ensuite à la pratique du droit et des affaires.


C

Caroline Dessaulles-Béique

Caroline Dessaulles-Béique (1852-1946)

Description

Source :   Auteur inconnu, « Madame F.-L. Béique (Caroline Dessaulles) », dans Madeleine Gleason-Huguenin, Portraits de femmes, Montréal, Éditions la Patrie, 1938, p. 73, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005013313. Licence : domaine public.

Militante féministe, Caroline Dessaulles-Béique s’implique dans différentes organisations féminines et d’assistance sociale visant à améliorer les conditions d’existence des femmes et des enfants. Elle participe à la fondation du Montreal Local Council of Women (1893), de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (1907) et du Comité pour le suffrage des femmes (1922). Caroline Dessaulles-Béique contribue également à la fondation de l’École ménagère provinciale de Montréal (1904) qui enseigne les arts ménagers aux jeunes filles.


Carrie Derick

Carrie Derick (1862-1941)

Description

Source : Wm. Notman & Son, Miss Carrie M. Derick, Montreal, QC (1890), Musée McCord, II-91932. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Carrie Matilda Derick est une botaniste et une militante féministe. Elle devient la première canadienne à occuper le poste de professeure titulaire au niveau universitaire lorsqu’elle est embauchée pour enseigner la botanique morphologique à l’université McGill en 1912. En dehors de sa vie professionnelle, elle s’implique au Montreal Local Council of Women et elle préside la Montreal Suffrage Association de 1913 à 1919. Elle milite aussi en faveur d’un meilleur accès à l’éducation pour les femmes.


Céline Dion

Céline Dion (1968-)

Description

Source : YéTi urbain, Céline Dion (2013), Flickr. Licence : Creative Commons (BY-ND).

Céline Dion est une chanteuse québécoise de renommée internationale. Elle commence sa carrière à l’âge de 12 ans lorsque son talent est remarqué par l’agent d’artistes René Angélil. Entre 1980 et 1986, elle lance 7 albums et conquiert le public au Québec et en France. Céline Dion signe un contrat avec Sony Music en 1987, ce qui marque le début de sa carrière internationale. Elle conquiert le marché anglophone dans les années 1990 et devient l’une des artistes les plus connues au monde. À ce jour, après 40 ans de carrière, elle a vendu plus de 230 millions d’albums.


D

Daniel Johnson

Daniel Johnson (1915-1968)

Description

Source : Majo, Daniel Johnson, père (1961), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P243,S1,D858. Licence : Creative Commons (BY-ND).

Daniel Johnson est un homme politique québécois. Devenu chef de l’Union nationale en 1961, il est élu premier ministre en 1966. Les mesures progressistes instaurées pendant son mandat comme premier ministre font de lui un acteur important de la Révolution tranquille. Il a notamment a joué un rôle important dans la concrétisation du projet hydro-électrique Bersimis-Outardes-Manicouagan et dans l’élaboration des bases du régime d’assurance maladie.


Dany Laferrière

Dany Laferrière (1953-)

Description

Source : Acracrabe, Dany Laferrière (2020), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA).

Dany Laferrière est un écrivain québécois d’origine haïtienne. À l’âge de 23 ans, il fuit Haïti en raison des violences politiques qui y sévissent. Il publie son premier roman en 1985 et connait tout de suite un immense succès au Québec et à l’international. Entre 1985 et 2021, il publie 32 livres et voit son oeuvre récompensée par de nombreux prix. Dany Laferrière a écrit plusieurs romans autobiographiques dans lesquels il parle entre autres d’immigration, de racisme et de son pays d’origine. En 2013, il devient le premier canadien à être élu à la très prestigieuse Académie française.


É

Émilie Tavernier-Gamelin

Émilie Tavernier-Gamelin (1800-1851)

Description

Source : Auteur inconnu, Mère Gamelin (vers 1900), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P428,S3,SS1,D44,P136. Licence : domaine public.

Émilie Tavernier-Gamelin perd son époux et ses trois fils alors qu’elle est dans la vingtaine. À la suite de ces épreuves, elle vend progressivement les biens dont elle a hérité de son défunt mari et ouvre en 1830 un refuge pour les femmes dans le besoin. Encouragée par l’évêque de Montréal, Émilie Gamelin prononce ses vœux religieux et fonde les Filles de la Charité (aussi appelées Soeurs de la Providence) en 1844. La nouvelle communauté religieuse poursuit son œuvre auprès des femmes, mais vient aussi en aide aux orphelins, aux personnes âgés et aux malades. 


F

François-Xavier Garneau

François-Xavier Garneau (1809-1866)

Description

Source : Auteur inconnu, F. X. Garneau (1866), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 2895923. Licence : domaine public.

Notaire de formation, François-Xavier Garneau est surtout connu en tant que premier historien national du Canada français. Issu d’une famille modeste, François-Xavier Garneau n’a pas pu faire d’études au-delà de l’école primaire. Il a néanmoins été en mesure de poursuivre une formation autodidacte en notariat. Son intérêt pour les lettres l’amène à fonder le journal l’Institut et à participer activement à la constitution de l’Institut canadien. Son œuvre phare, Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours a profondément marqué la science historique québécoise.


Françoise David

Françoise David (1948-)

Description

Source : La Riposte, Françoise David (2008) Flickr. Licence : Creative Commons (BY-SA).

Travailleuse sociale, militante et femme politique, Françoise David consacre une part importante de sa vie à divers mouvements sociaux, dont le féminisme et la justice sociale. Elle est notamment présidente de la Fédération des femmes du Québec de 1994 à 2001. Françoise David se lance en politique active au début des années 2000. Elle participe à la fondation du parti Québec solidaire en 2006 et elle en devient co-porte-parole aux côtés d’Amir Khadir. Elle est élue députée aux élections provinciales de 2012, mais elle démissionne en 2017 pour des raisons de santé. 


G

George Brown

George Brown (1818-1880)

Description

Source : Hunter & Co., George Brown (vers 1880), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3213213. Licence : domaine public.

Le journaliste et politicien George Brown fonde à Toronto, en 1844, le journal The Globe qu’il dirigera jusqu’à la fin de sa vie. À partir de 1857, il dirige aussi le parti réformiste du Haut-Canada, mieux connu sous le nom de Clear Grits. George Brown soutient le projet de la fédération canadienne après 1863. Il est notamment à l’origine de la formation de la Grande Coalition et il participe activement aux trois conférences constitutionnelles qui s’en suivent. Il quitte son poste de député en 1867 et se consacre à son journal.    


George-Étienne Cartier

Sir George-Étienne Cartier (1814-1873)

Description

Source : Auteur inconnu, Sir George Etienne Cartier (vers 1870), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 2896009. Licence : domaine public. 

L’avocat et homme politique George-Étienne Cartier fait la promotion du projet de fédération canadienne dès 1858. Après la création du Canada en 1867, il est nommé ministre de la Milice et de la Défense. Il remplace fréquemment le premier ministre John A. MacDonald lorsque celui-ci doit s’absenter pour des raisons de santé. Cartier est notamment à l’origine du lancement du projet de chemin de fer transcontinental ainsi que de l’adhésion du Manitoba et de la Colombie-Britannique à la fédération canadienne.


H

Henri Bourassa

Henri Bourassa (1868-1952)

Description

Source : Auteur inconnu, Portrait d'Henri Bourassa exécuté en juillet 1917 et reproduit sur cette carte mortuaire en 1952 (1917), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3622969. Licence : domaine public.

Henri Bourassa est un journaliste et un homme politique québécois. Fervent défenseur des canadiens-français et fortement opposé à l’impérialisme britannique, il croit en un Canada uni dans lequel les francophones seraient égaux aux anglophones. En 1910, il fonde le quotidien Le Devoir et y assure la fonction de rédacteur en chef jusqu’en 1932. Certaines des opinions alors exprimées dans ce journal sont aujourd’hui critiquées, notamment la dimension antisémite de nombreux articles. 


Honoré Mercier

Honoré Mercier (1840-1894)

Description

Source : Jules-Ernest Livernois, Hon. Honoré Mercier (date inconnue), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3333769. Licence : domaine public.

Premier ministre du Québec de 1887 à 1891, Honoré Mercier est avocat de formation. Le gouvernement de Mercier est le premier à défendre l’autonomie des provinces par rapport au gouvernement fédéral. Il encourage également la construction de chemins de fer ainsi que la colonisation. Un scandale de corruption impliquant le parti libéral et la compagnie de chemin de fer de la Baie des Chaleurs force Honoré Mercier à démissionner en 1891. Il consacre les dernières années de sa vie à défendre les intérêts des Canadiens français, plus particulièrement ceux du Manitoba.  


I

Ignace Bourget

Ignace Bourget (1799-1885)

Description

Source : Notman & Sandham, Mgr. Ignace Bourget (1882), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3212971. Licence : domaine public.

Figure importante de l’ultramontanisme canadien, Monseigneur Ignace Bourget devient d’évêque de Montréal le 19 avril 1840. Au cours des 36 années que durent son épiscopat, il prend de nombreuses initiatives qui augmentent le pouvoir de l’Église catholique, et ce, tant dans le diocèse de Montréal que dans l’ensemble du Canada. Il est notamment responsable de la croissance significative des effectifs religieux, de l’expansion de la presse catholique, de la lutte féroce contre l’anticléricalisme et de l’adoption d’une liturgie favorisant le culte du pape.


Irma Levasseur

Irma Levasseur (1877-1964)

Description

Source : Auteur inconnu, Irma Levasseur (vers 1950), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P655,S2,SS6,D8,P1. Licence : domaine public.

Irma Levasseur est la première femme canadienne-française à pratiquer la médecine dans la province de Québec. Spécialisée en pédiatrie, elle s’associe à Justine Lacoste-Beaubien pour fonder l’Hôpital Saint-Justine en 1907, puis avec le Dr Denis Fortier pour mettre en place l’Hôpital de l’Enfant-Jésus en 1923. Elle fonde également une clinique et une école pour les jeunes en situation de handicap puisqu’elle a à cœur le bien être des enfants dans le besoin.


J

Jacques Parizeau

Jacques Parizeau (1930-2015)

Description

Source : The Canadian Press/Paul Chiasson, Jacques Parizeau (1996), La Presse canadienne, CP13382515. Licence : image utilisée avec la permission de La Presse canadienne, tous droits réservés.

Économiste et homme d’État, Jacques Parizeau contribue à l’érection de plusieurs institutions essentielles à la vitalité économique québécoise dans les années 1960. Souverainiste convaincu, il se joint au Parti québécois (PQ) dans les années 1970 et occupe notamment le poste de ministre des Finances de 1976 à 1984. Jacques Parizeau devient chef du PQ en 1988 et il est élu premier ministre du Québec en 1994. Tel que promis à ses électeurs, il organise un référendum sur la souveraineté en 1995. Il démissionne et se retire de la politique active à la suite de la victoire du Non.


Jean Charest

Jean Charest (1958-)

Description

Source : Jacques Boissinot/CP Photo, Jean Charest (1999), La Presse canadienne, CP2757162. Licence : image utilisée avec la permission de La Presse canadienne, tous droits réservés.

Avocat de formation, Jean Charest commence sa carrière politique en 1984 en tant que député du parti conservateur à la Chambre des communes. Il passe ensuite à la politique provinciale et devient chef du parti libéral en 1998. Élu premier ministre du Québec pour trois mandats consécutifs de 2003 à 2012, son gouvernement est marqué par des investissements dans les infrastructures, mais aussi des coupures dans les services à la population. Défait lors des élections de 2012, il se retire de la vie politique et retourne à la pratique du droit.


Jean Chrétien

Jean Chrétien (1934-)

Description

Source : Gopmtl1, Jean Chrétien (2013), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA).

Avocat de formation, Jean Chrétien commence sa carrière politique en 1963 au sein du Parti libéral du Canada (PLC). Étant ministre de la justice de 1980 à 1982, il participe notamment à l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982. Jean Chrétien occupe le poste de premier ministre du Canada de 1993 à 2003. Fédéraliste convaincu, il a recours à diverses stratégies pour faire obstacle au souverainisme pendant qu’il est au pouvoir. Son règne à la tête du PLC se termine d’ailleurs par un important scandale en lien avec le détournement de fonds publics au profit des libéraux et du fédéralisme ayant eu lieu entre 1997 et 2003.


Jean Lesage

Jean Lesage (1912-1980)

Description

Source : Auteur inconnu, Jean Lesage (1961), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P243,S1,D1004. Licence : Creative Commons (BY-ND).

Avocat et homme politique, Jean Lesage est élu à titre de député du Parti libéral à la Chambre des communes du Canada en 1945. Réélu à quatre reprises, il occupe plusieurs postes au sein du gouvernement fédéral, dont celui de ministre du Nord canadien et des Ressources nationales. Il quitte la politique fédérale pour devenir chef du Parti libéral du Québec en 1958. Il est élu premier ministre en 1960. Souhaitant accentuer l’intervention de l’État québécois, il crée de nouveaux ministères et entreprises publiques avec son conseil des ministres. En 1963, son gouvernement nationalise l’électricité.


John A. Macdonald

Sir John Alexander Macdonald (1815-1891)

Description

Source : Auteur inconnu, John A. Macdonald (vers 1880), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 5029574. Licence : domaine public.

John A. Macdonald est connu pour son rôle prépondérant dans la rédaction et l’adoption de L’Acte de l’Amérique du Nord britannique. Il est aussi le premier des premiers ministres canadiens, un poste qu’il occupe pendant un total de 19 ans entre 1867 et 1873 et entre 1878 et 1891. Le gouvernement progressiste-conservateur qu’il dirige est à l’origine de plusieurs réalisations comme la Politique nationale et la construction du chemin de fer transcanadien. Il s’agit toutefois d’un personnage controversé, notamment en raison de ses mesures racistes envers les Autochtones ainsi que de son implication dans un scandale de corruption en 1873.


John Diefenbaker

John Diefenbaker (1895-1979)

Description

Source : Antoine Desilets, John Diefenbaker, Premier ministre du Canada (entre 1960 et 1970), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P697,S1,SS1,SSS16,D36. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Avocat de formation, John Diefenbaker débute sa carrière politique en 1949. Il devient chef du Parti progressiste-conservateur en 1956 et premier ministre du Canada l’année suivante. Son passage au pouvoir entre 1957 et 1963 est marqué par l’adoption de la Charte canadienne des droits (1960), l’opposition au régime d’apartheid en Afrique du Sud ainsi que la nomination de la première femme ministre et du premier autochtone au Sénat.


John Redpath

John Redpath (1796-1869)

Description

Source : Antoine Plamondon, John Redpath 1796-1869 (1836), Musée McCord, M994.35.1. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

L’écossais John Redpath est maçon de formation. Il travaille notamment à la construction du canal de Lachine et du canal Rideau. Le tout lui permet de se forger une bonne réputation et d’intégrer peu à peu l’élite économique montréalaise. Il effectue divers placements qui lui rapportent beaucoup dans les années 1840 et 1850. Redpath ouvre la première raffinerie de sucre canadienne en 1854, ce qui lui permet de devenir l’un des plus importants industriels de l’Amérique du Nord britannique. 


Jules-Paul Tardivel

Jules-Paul Tardivel (1851-1905)

Description

Source : J.E. Livernois, Jules-Paul Tardivel (vers 1880), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P560,S2,D1,P1775. Licence : domaine public.

Jules-Paul Tardivel est un journaliste, un auteur et un ardent défenseur de la société traditionnelle ainsi que de la nation canadienne-française. Il prône l’autorité totale de l’Église catholique sur la société. Il dénonce aussi l’industrialisation qu’il perçoit comme une menace à l’ordre social et au mode de vie rural. Afin de diffuser ses idées, il fonde le journal La Vérité, publie le roman Pour la patrie et entretient une correspondance avec différents partisans du nationalisme canadien-français, dont Henri Bourassa.


L

Lionel Groulx

Lionel Groulx (1878-1967)

Description

Auteur inconnu, Abbé Lionel-Adolphe Groulx (entre 1925 et 1935), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3230753. Licence : domaine public.

Prêtre, historien, auteur et conférencier, Lionel Groulx est le principal penseur du clérico-nationalisme. Ses nombreux écrits publiés dans divers journaux et revues, dont L’Action française qu’il fonde en 1917, défendent la survie de la langue française, du catholicisme et des valeurs traditionnelles. Il contribue également au développement de l‘étude de l’histoire du Québec en tant que professeur à l’Université de Montréal de 1915 à 1949. Lionel Groulx est néanmoins aujourd’hui un personnage controversé en raison de ses idées antisémites et eugénistes


Lomer Gouin

Lomer Gouin (1861-1929)

Description

Auteur inconnu, Sir J. Lomer Gouin, premier ministre du Québec de 1905 à 1920 (entre 1905 et 1920), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3623399. Licence : domaine public.

Avocat de formation, Lomer Gouin est premier ministre du Québec entre 1905 et 1920. Ses mandats sont marqués par l’annexion de l’Ungava au territoire québécois et la crise de la conscription de 1917. Sur le plan économique, le gouvernement de Lomer Gouin encourage les investissements privés et l’exploitation des ressources naturelles. Durant ses années au pouvoir, différentes organisations féministes réclament le droit de vote des femmes, ce que son gouvernement refuse catégoriquement de leur accorder.


Louis Riel

Louis Riel (1844-1885)

Description

Source : Duffin and Co., Louis D. Riel (entre 1879 et 1885), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3623464. Licence : domaine public.

Louis Riel est un Métis originaire de la Colonie de la Rivière-Rouge. il met en place un gouvernement provisoire et se retrouve à la tête d’un soulèvement armé en 1869-1870. Après être parvenu à négocier la création du Manitoba en 1870, il est condamné à cinq années d’exil. Il revient au Canada en 1884 pour soutenir les revendications des Métis de la Saskatchewan et il joue un rôle clé dans le soulèvement du Nord-Ouest. Il se rend à la milice fédérale en mai 1885 et il est condamné à la peine capitale pour haute trahison. 


Louis-Antoine Dessaulles

Louis-Antoine Dessaulles (1818-1895)

Description

Source : Notman & Son, Hon Louis-Antoine Dessaulles (1861), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P266,S3,SS1,P34. Licence : domaine public.

Seigneur, politicien, fonctionnaire, journaliste et rédacteur en chef, Louis-Antoine Dessaulles est connu pour ses textes faisant la promotion du libéralisme et de l’anticléricalisme. Il est élu maire de Saint-Hyacinthe en 1849 et  au Conseil législatif en 1856. Cette dernière fonction lui permet de participer au comité des publications et de la bibliothèque du Parlement. Dans les années 1860, il dirige l’Institut canadien de Montréal et prend activement part au débat qui oppose les libéraux au clergé catholique.


Louis-Hippolyte LaFontaine

Sir Louis-Hippolyte LaFontaine (1807-1864)

Description

Source : Albert Ferland, Sir Louis Hippolyte LaFontaine (1905), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3217925. Licence : domaine public. 

Le politicien et juge Louis-Hippolyte Lafontaine défend avec persistance le projet de gouvernement responsable. Ayant accédé au poste de co-premier ministre du Canada en 1848, il poursuit l’alliance qu’il a conclue avec Robert Baldwin près d’une décennie plus tôt et obtient la responsabilité ministérielle dès le début de son mandat. Il fait également adopter une loi pour lever les condamnations des insurgés des rébellions de 1837-1838 et en indemniser les victimes, ce qui mène à une vive agitation politique qui culmine avec l’incendie du parlement du Canada à Montréal le 25 avril 1849.   


Lucien Bouchard

Lucien Bouchard (1938-)

Description

Source : Antoine Taveneaux, Lucien Bouchard à l'Université de Montréal (2009), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA).

Avocat et homme politique, Lucien Bouchard est une figure de proue du souverainisme des années 1990. En 1991, il fonde le Bloc québécois, un parti fédéral visant à défendre les intérêts du Québec à la Chambre des communes. Après le référendum de 1995, Bouchard passe à la politique provinciale et devient chef du Parti québécois. Il occupe le poste de premier ministre du Québec de 1996 à 2001. Découragé par le peu d’enthousiasme que suscite le souverainisme au début des années 2000, il démissionne en 2001 et quitte la vie politique. 


M

Madeleine Parent

Madeleine Parent (1918-2012)

Description

Source : Auteur inconnu, Madeleine Parent adressant la parole à la Fête du Travail (1948), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3219716. Licence : domaine public.

Madeleine Parent est une militante syndicaliste et féministe. Au terme de ses études universitaires, elle devient conseillère syndicale et participe activement à plusieurs grèves. Avec son mari, elle fonde le Conseil des syndicats canadiens en 1967 pour lutter contre la mainmise des syndicats américains sur les travailleurs canadiens. Dans les années 1980, elle s’implique dans les luttes féministes, particulièrement dans le but d’améliorer les conditions d’existence des femmes autochtones et celles issues de l’immigration.


Manon Massé

Manon Massé (1963-)

Description

Source : Québec Solidaire, Manon Massé (2019), Flickr. Licence : Creative Commons (BY-SA).

Travailleuse communautaire, militante et femme politique, Manon Massé est animée par la grande considération qu’elle porte envers les démunis et les exclus. Femme de terrain, elle travaille dès la fin des années 1980 dans le milieu communautaire. Dans les années 2000, elle collabore avec Françoise David pour lancer un mouvement politique progressiste et féministe. Manon Massé intègre la formation politique Québec solidaire dès ses débuts en 2006 et elle est élue pour la première fois à l’Assemblée nationale en 2014. Elle est choisie à titre de co-porte-parole du parti en 2017, un poste qu’elle occupe encore à ce jour.


Marie Lacoste Gérin-Lajoie

Marie Lacoste Gérin-Lajoie (1867-1945)

Description

Source : Auteur inconnu, Marie Lacoste Gérin-Lajoie et ses enfants (1895-[vers 1915]), Bibliothèque et archives nationales du Québec, P155,S1,SS2,D34. Licence : droit d’auteur non-évalué.

Réformatrice sociale, juriste autodidacte, auteure et éducatrice, Marie Lacoste Gérin-Lajoie milite pour améliorer les conditions d’existence des femmes. En 1902, elle publie son Traité de droit usuel. Ce livre vulgarise le Code civil tout en dénonçant les discriminations juridiques que vivent les femmes. Elle est également cofondatrice de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste et de son Comité pour le suffrage féminin. Elle abandonnera néanmoins éventuellement son militantisme en faveur du droit de vote à cause des pressions du clergé.


Marie-Claire Kirkland-Casgrain

Marie-Claire Kirkland-Casgrain (1924-2016)

Description

Source : Gabor Szilasi, Conférence de presse de Claire Kirkland-Casgrain, ministre du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche. 550, rue Poupart à Montréal (1971), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, E6,S7,SS1,D710131-710131. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Marie-Claire Kirkland-Casgrain est considérée comme une pionnière des droits des femmes au Québec. Élue députée de la circonscription de Jacques-Cartier en 1961, elle est la première femme à siéger à l’Assemblée nationale et à occuper la fonction de ministre au Québec. Sa carrière politique est marquée par son rôle dans l’adoption de la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée (1964), de la Loi sur les biens culturels (1972), et de la loi ayant mené à la fondation du Conseil du statut de la femme (1973). Avocate de formation, elle quitte la vie politique en 1973 et devient juge de la Cour provinciale.


Mary Travers dite La Bolduc

Mary Travers dite La Bolduc (1894-1941)

Description

Source : Office national du film du Canada, Mary Travers (« Madame Bolduc ») dans « Swing la baquaise » (1935), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 5029577. Licence : domaine public.

L’auteure-compositrice-interprète Mary Travers est considérée comme la première chansonnière canadienne. Elle commence sa carrière musicale en accompagnant divers artistes et troupes folkloristes afin de subvenir aux besoins de sa famille. En 1929, on lui propose d’enregistrer 4 disques, ce qui lance sa carrière solo. Les chansons qu’elle écrit abordent la vie quotidienne marquée par la pauvreté. Celle que l’on appelle « La Bolduc » remporte un véritable succès et se produit partout au Québec. 


Maude Abbott

Maude Abbott (1869-1940)

Description

Source : Wm. Notman & Son, Dr. Maude Abbott, Montreal, QC (1904), Musée McCord, II-150659. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Médecin spécialisée en pathologie cardiaque, Maude Abbott joue un rôle clé dans le développement de la chirurgie cardiaque et de l’enseignement de la médecine. Diplômée de l’Université Bishop en 1894, elle commence à travailler au musée médical de l’Université McGill en 1898. Maude Abbott fonde la Fédération des femmes médecins du Canada en 1924. Elle contribue également de façon significative à l’avancement des connaissances médicales en publiant L’Atlas des maladies cardiaques congénitales en 1936. 


Maurice Duplessis

Maurice Duplessis (1890-1959)

Description

Source : Roger Bédard, Maurice Duplessis (1947), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P1000,S4,D83,PD94. Licence : domaine public.

Avocat et homme politique, Maurice Duplessis est premier ministre du Québec de 1936 à 1939 et de 1944 à 1959. Il est élu député de la circonscription de Trois-Rivières pour la première fois en 1927 sous la bannière du Parti conservateur. Il devient chef de ce parti en 1933 et abandonne sa carrière d’avocat l’année suivante pour se consacrer à la politique. Une alliance conclue avec le parti de l’Action libérale nationale lui permet de créer l’Union nationale en 1935. Politicien hautement controversé, il marque le Québec par ses idées conservatrices et ses réalisations socio-économiques. Il décède en 1959 alors qu’il est encore en fonction. 


N

Naomi Fontaine

Naomi Fontaine (1987-)

Description

Source : G. Garitan, Naomi Fontaine (2019), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA).

Naomi Fontaine est une écrivaine innue originaire de la réserve autochtone de Uashat. En 2011, elle publie son premier roman intitulé Kuessipan, qui a d’ailleurs été porté au grand écran en 2019. Son second roman paraît en 2017 et son troisième en 2019. Dans ses textes, Naomi Fontaine cherche à faire connaitre son peuple et à briser les stéréotypes qu’on se fait de lui. Elle souhaite mettre de l’avant la culture des Innus, mais aussi leur force et leur courage. 


P

Paul Gérin-Lajoie

Paul Gérin-Lajoie (1920-2018)

Description

Source : Antoine Desilets, Paul Gérin-Lajoie, ministre (entre 1960 et 1970), Bibliothèque et archives nationales du Québec, P697,S1,SS1,SSS16,D47. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Élu député libéral de la circonscription de Vaudreuil-Soulanges aux élections provinciales de 1960, Paul Gérin-Lajoie occupe les fonctions de ministre de la Jeunesse de 1960 à 1964, puis de ministre du tout nouveau ministère de l’Éducation de 1964 à 1966. Étant responsable de l’imposante réforme du système d’éducation, il est l’une des figures marquantes de la Révolution tranquille. Il a aussi fait carrière dans le domaine de la coopération et du développement international, notamment en créant la Fondation Paul-Gérin-Lajoie. 


Pauline Marois

Pauline Marois (1949-)

Description

Source : Denis Beaumont, Pauline Marois sur scène le soir de son élection en tant que première ministre du Québec (2012), shutterstock, 126462887. Licence : libre de droits.

Travailleuse sociale de formation, Pauline Marois commence sa carrière politique dans les années 1980 sous la bannière du Parti québécois. Entre 1982 et 2003, elle dirige 9 ministères différents, dont les finances, la santé et l’éducation. Un de ses plus grands legs est d’ailleurs la fondation du réseau des Centres de la petite enfance en 1997. Choisie en tant que cheffe du Parti québécois en 2007, elle est la première femme à être élue première ministre du Québec en 2012. Pauline Marois se retire de la vie politique en 2014.


Pierre Bourgault

Pierre Bourgault (1934-2010)

Description

Source : Antoine Desilets, Pierre Bourgault (entre 1960 et 1970), Bibliothèque nationale et archives du Québec, P697,S1,SS1,SSS16,D13. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Journaliste, homme politique et professeur d’université, Pierre Bourgault est réputé pour ses grands talents d’orateur. Fervent nationaliste, sa conception de l’indépendance est imprégnée par les mouvements de décolonisation en Afrique. Il milite pour l’indépendance en joignant le Rassemblement pour l’indépendance du Québec (RIN) au début des années 1960, puis en se présentant comme candidat du Parti québécois au début de la décennie suivante. Il se retire de la vie politique au milieu des années 1970 et se consacre plutôt à sa carrière de professeur au Département de communication de l'Université du Québec à Montréal.


Pierre Elliott Trudeau

Pierre Elliott Trudeau (1919-2000)

Description

Source : Antoine Désilets, Pierre Elliott Trudeau (entre 1951 et 1997), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P697,S1,SS1,SSS14. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Pierre Elliott Trudeau occupe les fonctions de premier ministre de 1968 à 1979 et de 1980 à 1984 sous la bannière du Parti libéral du Canada. Ses mandats sont marqués par son implication dans le processus de rapatriement de la Constitution, l’adoption de la Charte des droits et libertés (1982) et de la Loi sur les langues officielles (1969), ainsi que la décriminalisation de l’homosexualité et de l’avortement en 1969. Profondément fédéraliste, il est particulièrement critique à l’endroit du néonationalisme québécois.


R

René Lévesque

René Lévesque (1922-1987)

Description

Source : Antoine Desilets, René Lévesque (entre 1974 et 1980), Bibliothèque nationale et archives du Québec, P697,S1,SS1,SSS16,D69. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Après 20 ans de carrière en journalisme, René Lévesque se lance en politique en 1960 sous la bannière du Parti libéral du Québec. Il est notamment Ministre des Richesses naturelles au sein du gouvernement de Jean Lesage et participe activement à la nationalisation de l’électricité. Adhérant peu à peu à l’indépendantisme, René Lévesque quitte le Parti libéral en 1967 et fonde le Parti québécois en 1968. Son parti est porté au pouvoir pour la première fois en 1976 et il occupe la fonction de premier ministre du Québec jusqu’en 1985. Il a marqué l’histoire de la province par le rôle qu’il a joué dans l’adoption de la Charte de la langue française en 1977 et la tenue du référendum sur la souveraineté-association de 1980.


Richard Bedford Bennett

Richard Bedford Bennett (1870-1947)

Description

Source : Auteur inconnu, Le très honorable Richard Bennett, premier ministre du Canada de 1930 à 1935 (entre 1930 et 1935), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3623348. Licence : domaine public.

Avocat, riche homme d’affaires et politicien, Richard Bedfort Bennett est premier ministre du Canada de 1930 à 1935. Ses qualités d’orateur et son discours sur la gestion de la crise convainquent les électeurs de voter pour lui aux élections de 1930. Ceux-ci sont cependant déçus : le chômage persiste, les camps de travail pour les célibataires qu’il met en place sont controversés et le New Deal qu’il propose en 1935 est fortement critiqué. Après sa défaite aux élections de 1935, il se retire de la vie politique et s’installe en Angleterre.


Robert Borden

Robert Borden (1854-1937)

Description

Source : William James Topley, Le très honorable sir Robert Laird Borden, premier ministre du Canada de 1911 à 1920 (1918), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3622968. Licence : domaine public.

Avocat et homme politique, Robert Borden est premier ministre du Canada de 1911 à 1920. Il devient chef du Parti conservateur en 1901 et dirige l’opposition officielle pendant une dizaine d’années avant d’être élu à la tête de l’État. Son mandat est marqué par la Première Guerre mondiale. À l’issue du conflit, il se sert de la participation du Canada à la guerre afin que le pays obtienne une reconnaissance internationale ainsi qu’une plus d’autonomie face à l’Angleterre en matière de politique extérieure.


Robert Bourassa

Robert Bourassa (1933-1996)

Description

Source : Adrien Hubert, Bureau du ministre Robert Bourassa, Hydro-Québec, 17e étage, Montréal (1970), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, E6,S7,SS1,D702992-702993. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND)

Avocat et économiste de formation, Robert Bourassa est élu premier ministre en 1970 à l’âge de 36 ans sous la bannière du Parti libéral. Il est à ce jour le plus jeune premier ministre du Québec. Au cours de sa carrière, il est confronté à la crise d’Octobre, aux développements hydroélectriques de la Baie James et aux crises constitutionnelles des années 1990. Souvent critiqué pour son apparente indécision et son fédéralisme, Bourassa est néanmoins reconnu pour avoir défendu les intérêts du Québec auprès du gouvernement fédéral.


T

Thérèse Casgrain

Thérèse Casgrain (1896-1981)

Description

Source : Conrad Poirier, People. Mde Pierre Casgrain : La Familiale : Madame Thérèse Casgrain (1945), Bibliothèque nationale et archives du Québec, P48,S1,P12345. Licence : domaine public.

  Thérèse Casgrain est une militante ainsi qu’une personnalité politique particulièrement connue pour sa lutte en faveur du droit de vote des Québécoises. Elle est fortement impliquée au sein de la Ligue des droits des femmes dans les années 1930, puis dans la fondation de la Fédération des femmes du Québec en 1966. Dirigeante de l’aile québécoise du Parti social-démocratique, elle est la première Canadienne à la tête d’un parti politique. Thérèse Casgrain se présente à 8 reprises en tant que candidate aux élections, mais elle ne parvient pas à être élue.


V

Victor Hudon

Victor Hudon (1812-1897)

Description

Source : William Notman, Victor Hudon, Montreal, QC (1865), Musée McCord, I-19184.1. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Victor Hudon est un homme d’affaires de l’industrie du coton. Après un début de carrière dans l’importation et la vente, il fonde la Compagnie des moulins à coton de V. Hudon, Hochelaga en 1873. Il y favorise l’embauche de Canadiens-français afin de les dissuader de partir trouver du travail aux États-Unis. Après s’être allié avec des industriels anglophones afin de développer sa compagnie, Hudon perd graduellement le contrôle de celle-ci et est finalement évincé de son conseil d’administration en 1882.


W

Wilfrid Laurier

Wilfrid Laurier (1841-1919)

Description

Source : William James Topley, Le très honorable sir Wilfrid Laurier, premier ministre du Canada de 1896 à 1911 (1906), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3622966. Licence : domaine public.

Wilfrid Laurier occupe le poste de premier ministre du Canada de 1896 à 1911. Il est alors le premier francophone à assurer cette fonction. Après une courte carrière d’avocat et de directeur de journal Le Défricheur, Laurier fait le saut en politique en 1871 et devient chef du Parti libéral du Canada en 1887. En tant que premier ministre, il mène une politique marquée par une volonté de compromis afin de favoriser l’unité nationale du pays. Il est également connu pour avoir défendu l’autonomie du Canada vis-à-vis de la Grande-Bretagne.


William Lyon Mackenzie King

William Lyon Mackenzie King (1874-1950)

Description

Source : Yousuf Karsh, Portrait de William L. Mackenzie King, Premier ministre du Canada entre 1921 et 1926; entre 1926 et 1930 ainsi qu’entre 1935 et 1948 (1941), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3217560. Licence : domaine public.

L’économiste et homme politique William Lyon Mackenzie King est premier ministre du Canada de 1921 à 1930 et de 1935 à 1948 sous la bannière du Parti libéral. Son gouvernement se montre plutôt inactif durant la Grande dépression et ce n’est qu’à partir de 1940 qu’il prend un virage plus interventionniste en s’inspirant du keynésianisme. Durant la Seconde Guerre mondiale, King et son cabinet relèvent le défi de la coordination des ressources matérielles et humaines. Il fait cependant face à une importante controverse lorsqu’il décide d’opter pour la conscription.



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