Index des personnages
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A |
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Adélard GodboutAdélard Godbout (1894-1956) Source : Auteur inconnu, Adélard Godbout (vers 1935), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P1000,S4,D83,PG43. Licence : domaine public. Agronome de formation, Joseph-Adélard Godbout est premier ministre du Québec de juin à août 1936 et de 1939 à 1944. Le gouvernement qu’il dirige entre 1939 à 1944 est connu pour l’adoption de mesures progressistes, dont l‘octroi du droit de vote aux femmes (1940) et l’adoption de la Loi sur la fréquentation scolaire obligatoire (1944). Son appui à la conscription pendant la Seconde Guerre mondiale lui fait perdre beaucoup d’appuis et contribue à la défaite électorale de son parti en 1944. Il poursuit sa carrière en politique provinciale jusqu’en 1948, puis est nommé sénateur en 1949. | |
Adrien ArcandAdrien Arcand (1899-1967) Source : Auteur inconnu, Adrien Arcand (1938), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P833,S1,D12. Licence : domaine public. Adrien Arcand est l’une des principales figures de l’antisémitisme et du fascisme au Québec.
Il est particulièrement actif sur la scène politique québécoise dans les années 1920 et 1930, alors que l’on observe une montée du fascisme en Europe. Durant cette période, il fonde plusieurs quotidiens antisémites dans lesquels il couvre
Adolf Hitler d’éloges. Il participe aussi à la campagne de boycottage des magasins juifs et fonde un parti politique ouvertement antisémite qui réunit quelques milliers de partisans. | |
Alphonse DesjardinsAlphonse Desjardins (1854-1920) Source : J. E. Livernois Ltée, Alphonse Desjardins (vers 1900), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P560,S2,D1,P1725. Licence : domaine public. Alphonse Desjardins travaille pendant 20 ans en tant que journaliste avant de devenir sténographe à la Chambre des communes en 1892. Il est cependant surtout connu pour le rôle majeur qu’il a joué dans le développement du mouvement coopératif
au Québec. Il fonde la première Caisse populaire Desjardins en 1900. Avec le soutien de son épouse Dorimène, il met en place 154 caisses au Québec et en Ontario entre 1907 et 1915. Il effectue ce travail colossal dans ses temps libres
puisqu’il conserve son emploi de sténographe jusqu’à sa retraite en 1917. | |
André LaurendeauAndré Laurendeau (1912-1968) Source : Auteur inconnu, André Laurendeau, 1912-1968 (1944), Bibliothèque nationale et archives du Québec, P833,S1,D898. Licence : domaine public. L’intellectuel et journaliste André Laurendeau est surtout connu en tant que directeur de L’Action nationale et rédacteur en chef de journal Le Devoir. Ardent défenseur du nationalisme canadien-français, ses nombreux articles et livres participent à la diffusion de ces idéaux et à la consolidation du néonationalisme. Il défend les intérêts des Canadiens français en menant une campagne contre la conscription en 1942, puis en agissant à titre de co-président de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme dans les années 1960. | |
Antoine LabelleAntoine Labelle (1833-1891) Source : Auteur inconnu, Antoine Labelle (entre 1889 et 1891), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P428,S3,SS1,D44,P178. Licence : domaine public. Antoine Labelle incarne le mouvement de colonisation au Québec à la fin du 19e siècle. Devenu curé de Saint-Jérôme en 1868, il tente de favoriser le développement de la région des Laurentides. Il s’investit avec détermination dans plusieurs
projets et parvient notamment à faire arriver le « P’tit train du Nord » à Saint-Jérôme en 1876. Il est aussi nommé sous-ministre de l’agriculture et de la colonisation en 1888. Ses projets sont cependant paralysés par la vive opposition
à laquelle il fait face, tant de la part des politiciens que des hommes d’Église, ce qui le pousse à se retirer de la vie politique. | |
Antoine-Aimé DorionSir Antoine-Aimé Dorion (1818-1891) Source : William James Topley, Hon. Antoine Aimé Dorion, Ministre de la justice, b. Jan. 17, 1818 - d. May 31, 1891 (1873), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3461511. Licence : domaine public. L’avocat et politicien libéral radical Antoine-Aimé Dorion est député au parlement de la province du Canada sous la bannière du Parti rouge de 1854 à 1867. Il s’oppose vivement à la fédération canadienne puisqu’il considère que le projet proposé ne donne pas suffisamment d’autonomie aux provinces par rapport au gouvernement fédéral. Après la formation de la fédération canadienne, il demeure député du parti libéral fédéral jusqu’en 1874, date à laquelle il est nommé juge de la Cour du banc de la reine de la province de Québec. | |
Arthur BuiesArthur Buies (1840-1901) Source : J.E. Livernois, Arthur Buies (vers 1880), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P560,S2,D1,P1584. Licence : domaine public. Journaliste et homme de lettres, Arthur Buies s'oppose au clergé et à la politique canadienne conservatrice. Il critique notamment l’état du système scolaire qu’il juge responsable du retard qu’accuse la société canadienne-française en matière de développement. Membre de l’Institut canadien, Buies écrit des essais polémiques, fonde plusieurs journaux dans lesquels il défend le républicanisme et la laïcité et publie des ouvrages de géographies. À la fin de sa carrière, il devient agent de colonisation. | |
B |
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Brian MulroneyBrian Mulroney (1939-) Source : Chuck Mitchell/CP Photo, Brian Mulroney (1990), La Presse canadienne, CP2872270. Licence : image utilisée avec la permission de La Presse canadienne, tous droits réservés. Avocat, homme d’affaires et politicien, Brian Mulroney devient chef du Parti conservateur en 1983 et il occupe le poste de premier ministre du Canada de 1984 à 1993. Son gouvernement procède notamment à de nombreuses privatisations dans les
services publics ainsi qu’à la signature de l’ALENA. On se souvient également de ses deux tentatives infructueuses de faire adhérer le Québec à la Constitution canadienne de 1982. Brian Mulroney démissionne en 1993 et retourne ensuite
à la pratique du droit et des affaires. | |
C |
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Caroline Dessaulles-BéiqueCaroline Dessaulles-Béique (1852-1946) Source : Auteur inconnu, « Madame F.-L. Béique (Caroline Dessaulles) », dans Madeleine Gleason-Huguenin, Portraits de femmes, Montréal, Éditions la Patrie, 1938, p. 73, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005013313. Licence : domaine public. Militante féministe, Caroline Dessaulles-Béique s’implique dans différentes organisations féminines et d’assistance sociale visant à améliorer les conditions d’existence des femmes et des enfants. Elle participe à la fondation du Montreal Local Council of Women (1893), de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (1907) et du Comité pour le suffrage des femmes (1922). Caroline Dessaulles-Béique contribue également à la fondation de l’École ménagère provinciale de Montréal (1904) qui enseigne
les arts ménagers aux jeunes filles. | |