Journaliste et homme de lettres, Arthur Buies s'oppose au clergé et à la politique canadienne conservatrice. Il critique notamment l’état du système scolaire qu’il juge responsable du retard qu’accuse la société canadienne-française en matière de développement. Membre de l’Institut canadien, Buies écrit des essais polémiques, fonde plusieurs journaux dans lesquels il défend le républicanisme et la laïcité et publie des ouvrages de géographies. À la fin de sa carrière, il devient agent de colonisation.