5. Révision


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Révision du chapitre "Le peuplement de l'Amérique du Nord et les explorations européennes".



Question 5 - Mettre en relation des faits

Indique si les faits présentés dans les documents 6 à 8 font référence à l’importance géographique de Montréal et/ou à son rôle économique pour la colonie. Justifie ta réponse.

Les documents

Texte de synthèse sur les pelletiers à Montréal

Jusqu’à la fin des années 1670, les Autochtones en provenance de la région des Grands Lacs se déplacent en grand nombre pour échanger leurs fourrures de castors avec les marchands de Montréal. En 1672, ils sont environ 900. Il s’agit alors de la foire annuelle la plus importante de la colonie.

Source du texte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.

Source de l’image : George Agnew Reid, Les pelletiers à Montréal (1916), Bibliothèque et Archives Canada, C-011013, MIKAN 2895827. Licence : image du domaine public.

Texte de synthèse sur les marchands-équipeurs

Alexis Lemoine est marchand-équipeur, c’est-à-dire qu’il s’occupe d’organiser des expéditions pour la traite des fourrures. Il doit s’assurer de recruter des coureurs des bois et posséder l’argent nécessaire pour obtenir des permis de traite. De plus, il doit préparer les canots afin qu’ils soient équipés de nourriture, de tissus, d’outils de travail et de munitions. Tout cela servira de produits d’échange afin de développer des relations commerciales avec les Autochtones. Alexis Lemoine notait ces informations dans des livres de comptes. Le commerce des fourrures favorise l’essor des marchands-équipeurs ce qui contribue au développement de la bourgeoisie marchande à Montréal.

Source du texte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.

Document 8 -Texte d’une historienne sur l’exploration du territoire

« [Dans le dernier tiers du 17e siècle], la Nouvelle-France connaît une formidable expansion territoriale, qui s'explique par le retour de l'économie basée sur l'exploitation des fourrures. En effet, les explorations vers l'intérieur du continent sont principalement motivées par le besoin de nouveaux territoires de traite, puisque les fourrures se raréfient dans la vallée du Saint-Laurent.

De plus, les guerres iroquoises, par leurs attaques contre les Hurons et les Outaouais, alliés habituels des Français, interrompent les arrivages de fourrures à Montréal. Pour contourner ce problème, les Montréalais se passent des intermédiaires et se rendent dans la région des Grands Lacs.»

Source du texte : Christine Conciatori, « Montréal, plaque tournante des explorations françaises en Amérique », Cap-aux-Diamants, n°66 (2001), p. 10.

Source de la carte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).

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Cahier de traces

Question 6 - Dégager des différences et des similitudes

À l’aide des documents 9 à 11, indique une différence et une similitude dans le rôle des administrateurs coloniaux et du clergé catholique en Nouvelle-France.

Les documents

Le curé s’occupe de la pratique religieuse et de la bonne conduite des habitants dans les paroisses, nouvellement créées par Mgr de Laval. Le clergé catholique charge les curés de réprimander les colons qui consomment trop d’alcool ou les membres de la paroisse qui ne se présentent pas aux rassemblements hebdomadaires. Le curé est un membre influent de la paroisse et il encadre la vie des colons afin que ceux-ci soient de bons chrétiens.

Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.

« Dans [la colonie], l’autorité du roi se transmet par l’intermédiaire de deux hauts fonctionnaires [le gouverneur général et l’intendant]. Le gouverneur général, d’ordinaire un militaire de la noblesse, représente le pouvoir royal, symboliquement et dans les faits. Il a le commandement des forces armées, dirige [la politique extérieure] qu’on entretient avec les colonies britanniques et les nations [autochtones] et, comme représentant du roi, préside aux cérémonies d’État et aux manifestations. »

L’intendant, quant à lui, est responsable de l’économie, du peuplement et il participe aux décisions judiciaires en siégeant au conseil souverain.

Sources : Craig Brown, Histoire générale du Canada, Boréal, Montréal, 1990, p. 140-141; Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.

Le Conseil souverain, plus haut tribunal de la colonie, est établi en Nouvelle-France par le roi Louis XIV en 1663.

« […] Nous avons cru ne pouvoir prendre une meilleure résolution qu’en établissant une justice réglée et un conseil souverain dans ledit pays, pour y faire fleurir les lois, maintenir et appuyer les bons, châtier les méchants et contenir chacun dans son devoir, y faisant garder autant qu’il se pourra la même forme de justice qui s’exerce dans notre royaume, et de composer ledit conseil souverain d’un nombre d’officiers convenable pour la rendre. »

Le gouverneur, l’intendant et l’évêque font partie du Conseil souverain, ainsi que cinq à douze conseillers nommés. 

Source : Édits, ordonnances royaux, vol 1, p. 37-39 cité dans Marcel Trudel, La Nouvelle-France par les textes : Les cadres de vie, Hurtubise, Montréal, 2003, p. 50-51.

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Cahier de traces