L’immigration et l’urbanisation au début du 20e siècle

3. La vie en ville

Pendant la période de 1896 à 1945, en raison de l’industrialisation et de l’immigration, le phénomène de l’urbanisation se poursuit, ce qui a des impacts sur les infrastructures municipales, sur la santé publique et sur la culture. À la fin du 19e siècle, environ 36 % de la population du Québec vit dans des milieux urbains. Peu après la fin de la Première Guerre mondiale, cette proportion bascule et en 1921, la majorité (52 %) des gens vivent en ville. Pour la plupart, les citadins travaillent dans des usines, des commerces, ou des services publics. Ils habitent dans des logements exigus et ils se déplacent dans des tramways électriques. De plus en plus de personnes qui vivent en ville ont l’occasion de se divertir en fréquentant des cinémas et des cabarets ou en écoutant les parties de lutte ou de hockey à la radio.

Description
Source : Thaddée Lebel, Rue Saint-Jean (vers 1920), Archives de la Ville de Québec, P037-N017672. Licence : domaine public.
Portrait démographique
Description
Source des données : Leroy O. Stone, Urban Development in Canada, Ottawa,  Dominion Bureau of Statistics, 1967, p. 29, en ligne sur Archive.org.
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