Le régime seigneurial et la population coloniale
5. Révision
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Révision du chapitre "Le régime seigneurial et la population coloniale.".
Question 3 - Déterminer des causes et des conséquences
Quels sont les objectifs de l’implantation du régime seigneurial en Nouvelle-France ?
Les documents
« Pour des Européens, occuper le sol implique sa mise en valeur par l’agriculture, puisque la terre constitue le fondement de l’économie et de la société d’Ancien Régime. La seigneurie sera l’instrument de cette mise en valeur de l’espace laurentien et s’inscrira dès lors au cœur du processus de colonisation. »
Source : Benoît Grenier, Brève histoire du régime seigneurial, Montréal, Boréal, 2012.
« [...] la France a fait du régime seigneurial canadien un système que l'on peut résumer comme suit : accorder à des entrepreneurs qu'on appellera seigneurs, une portion plus ou moins grande de terre pour y établir des habitants, en fixant d’avance et d'une façon précise des droits et devoirs réciproques dont l'État se réserve la surveillance minutieuse. »
Source : Marce Trudel, Le régime seigneurial, Ottawa, La société historique du Canada, 1971, p. 3.
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Cahier de traces
Question 4 - Dégager des différences et des similitudes
Les documents 3 et 4 présentent les positions de deux historiens sur le régime seigneurial. Sur quel point précis sont-ils en désaccord ?
Les documents
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« Dans cette vallée du Saint-Laurent, [...] le simple immigrant pouvait survivre plus facilement si la société lui offrait un système d'entraide. L'État crée donc le seigneur qui donnera la terre et qui, en retour de certains droits prévus par contrat, [offrira son aide] aux habitants. [...] À son tour, [le censitaire] aidera le seigneur en remplissant les devoirs requis et en faisant ses trois ou quatre jours de corvée par année. »
Source : Marce Trudel, Le régime seigneurial, Ottawa, La société historique du Canada, 1971, p. 18.
En vertu de ce système, la terre n’est jamais possédée parfaitement et entièrement ; on la tient de quelqu’un (d’où le mot tenure) dans un rapport de subordination et à l’intérieur d’une hiérarchie. La seigneurie est donc non seulement un territoire mais aussi et surtout un rapport entre individus, rapport marqué par l’inégalité sociale. »
Source : Benoît Grenier, Brève histoire du régime seigneurial, Montréal, Boréal, 2012.
« L'entraide sociale établie en système »
« Dans cette vallée du Saint-Laurent, [...] le simple immigrant pouvait survivre plus facilement si la société lui offrait un système d'entraide. L'État crée donc le seigneur qui donnera la terre et qui, en retour de certains droits prévus par contrat, [offrira son aide] aux habitants. [...] À son tour, [le censitaire] aidera le seigneur en remplissant les devoirs requis et en faisant ses trois ou quatre jours de corvée par année. »
Source : Marce Trudel, Le régime seigneurial, Ottawa, La société historique du Canada, 1971, p. 18.
Cahier de traces